Au début, l’homme avait uniquement à disposition la lumière des étoiles : le soleil et son reflet sur la lune. Pendant des millénaires, l’humanité a accepté son incapacité de voir dans l’obscurité et s’est adaptée, par conséquent, au rythme naturel des sphères célestes, de l’aube et du coucher du soleil. L’apparition de l’usage contrôlé du feu a marqué le début d’une recherche de la manière de transformer à son gré la nuit en jour. L’étape successive dans la production de lumière a eu lieu avec le développement des diodes émettrices de lumière (LED). Pour la première fois, la lumière s’est déplacée du règne électrique au domaine de l’électronique. Mais, pour une raison quelconque, ce passage si révolutionnaire n’a pas imprégné la société - les personnes recherchent les sources et les lampes dans la section électroménagers et non pas dans la section électronique. D’une part, nous voulons que la lumière varie son intensité et sa direction comme sur la base de phases plus qu’en déplaçant des pièces d’un mécanisme. D'autre part, nous voulons reconnaître le fait que l’avenir de la lumière est électronique, non pas électrique. Le potentiel distinctif de l’électronique est sa capacité de transporter des informations qui consentent de multiples modalités d’interaction, comme un écran tactile. Huara est une sphère foncée à basse tension, mobile, activée intuitivement par le toucher. Huara est le mot aymara pour étoile. Aymara est la population indigène du désert d’Atacama, le più aride et foncé du monde, le lieu d’où l’on peut voir le plus grand nombre d’étoiles de la planète.