Forestier

Tout commence par la passion d’un homme, Bernard Forestier. Grand amateur des jardins à la Française, il est fasciné par l’art topiaire qui les façonne : leurs justes proportions, leur équilibre, l’élégante alternance des lignes droites et des courbes. Cet esprit créatif désire bousculer les traditions du monde du design de luminaires, en faisant entrer l’art de la botanique dans la maison. Il mise sur le fil de fer tissé, qui deviendra l’une des matières fétiches de la marque. Il s’entiche de métal rouillé, de zinc ou de fonte tissé. Il fait preuve de poésie et d’humour pour donner vie aux objets.

Suite à la disparition de Bernard Forestier, l’entreprise change de cap, dix ans après sa création. A la demande d’Hélène Forestier, Gilles Dallière prend la direction artistique et marque sa volonté́ de faire de chaque pièce, un « objet unique ». Ce changement marque un tournant pour l’entreprise qui axe ses créations sur le luxe et le naturel dans une plus grande sobriété. Les formes se sophistiquent en pariant sur la lumière et la couleur, sans perdre le cachet inimitable du travail artisanal.

Hélène Forestier passe le relais à Jean Dominique Leze, à qui l’on doit déjà le « 107 Rivoli » pour les Arts Décoratifs et la société́ ENO (Edition Nouveaux Objets) avec François Bernard.

Avec cette nomination, Forestier se réinvente en marque créative et poétique, avec le design, la nature et les matières brutes, en points d’ancrage. Une marque qui privilégie la fonction et l’intérêt du consommateur dans une démarche responsable.

Au fil du temps, Forestier s’est imposé par sa recherche d’originalité perpétuelle et sa maitrise d’un équilibre fragile entre nature et design. Le raffinement de ses lignes épurées, ses choix audacieux de matériaux bruts et authentiques optimisés par le travail des artisans sont sa marque de fabrique.